SNSM Trégastel/Île-Grande :
Bruno Raguénès, Président de la station de Trégastel/Île-Grande
Sébastien Juhel Patron du SNS 718 de l’Île-Grande
Vincent Catros, Patron suppléant de la station de Trégastel/Île-Grande
Exercice de sauvetage d’un kayakiste blessé à l’épaule
Exercice de sauvetage d’un kayakiste en hypothermie avancée
Exercice de sauvetage d’un kayakiste dans les cailloux
Moyens d’alerte et de signalement : systèmes pyrotechniques
Alerte et signalement : moyens sonores et visuels
Exercice de sauvetage de 4 kayakistes à la dérive
Alerte et signalement : par VHF et smartphone
Alerte et signalement : balise PLB (satellite) ; ASN et AIS (VHF) ; DIAL (téléphonie mobile)
Par satellite : balises EPIRB (1) et PLB (2)
C’est le système satellitaire COSPAS-SARSAT (programme reconnu par l’OMI) qui gère les alertes reçues par RLS, dans le monde entier.
Les satellites repèrent, identifient et localisent les balises grâce à leurs fréquences (entre 406 MHZ et 121,5 Mhz).
Ces fréquences sont utilisées également par les navires sauveteurs en approche sur la zone de sauvetage. Voici le déroulé d’une alerte :
1. Déclenchement de la balise et transmission de la détresse vers les satellites ;
2. Transfert des signaux par le centre de contrôle de la mission COSPAS-SARSAT : pour la France le FMCC (French Maritime Control Center) basé à Toulouse ;
3. Affectation de la détresse vers le CROSS de la région ;
4. Déclenchement des opérations de recherche et de sauvetage ;
En France c’est le FMCC de Toulouse qui retransmet les données d’alerte aux centres de coordination du sauvetage concernés (pour la métropole c’est le CROSS Gris-nez).
(1) EPIRB (Emergency Position Indicating Radio Beacon) : Balise radiophare maritime de position d’urgence
(2) PLB (Personal Location Beacon) : petite balise à porter sur soi et généralement attachée au gilet de sauvetage. Elle fonctionne sur les fréquences 406 MHz et 121,5 MHz et son antenne doit être déployée verticalement au-dessus de l’eau.
Par VHF : AIS (Automatic Identification System)
Emission VHF d’un message numérique d’homme à la mer.
Si je tombe à la mer je déclenche ma balise et tous les bateaux à portée VHF et équipés de récepteur AIS recevront le message d’alerte avec la position : ce qui permettra de me localiser rapidement.
Ces balises émettent pendant 24 h ce qui laisse le temps aux secours d’intervenir.
Par VHF : ASN (Appel Sélectif Numérique)
Par la gonio. Le bateau en détresse émet par VHF et les sémaphores peuvent déterminer la direction d’où est émis l’appel.
Par l’ASN (Appel Sélectif Numérique) le requérant émet un appel en appuyant sur le sélecteur « Distress » de sa VHF (il peut indiquer la nature de l’avarie).
Cet appel sera reçu par tous les bateaux à portée VHF et équipés d’une VHF ASN (position, nature avarie…). Les sémaphores et CROSS doivent répondre en priorité afin de prendre en compte et traiter l’alerte.
Localisation par TPH
La geoloc peut être faite par les SDIS (Services Départementaux d’Incendie et de Secours) équipés de l’appli Geoloc 18/112
Ils envoient un SMS à la personne qui n’arrive pas à se localiser, la victime clique sur le lien qui renvoie la position au SDIS qui la transmet ensuite au CROSS.
La geoloc peut aussi être faite par les relevés des derniers bornages téléphoniques (moins précis) si la personne n’est plus joignable.